Torture porn

Le terme anglais « torture porn » définit depuis le début des années 2000 un sous-genre cinématographique du cinéma d'horreur et d'exploitation apparu depuis longtemps déjà[1]. C'est le journaliste David Edelstein qui parle pour la première fois de ce genre en 2006 dans un article du New York Magazine intitulé "Now Playing at your local Megaplex: Torture Porn"[2].

Il s'agit d'histoires dramatiques, souvent désespérées et rarement avec un « happy end », où des individus vont se retrouver à la merci de sadiques pervers agissant en solo mais aussi quelquefois en groupe. Les victimes seront soumises à toutes sortes de brutalités, de tortures et autres atrocités qui les mèneront généralement à une issue fatale. Souvent jeunes et belles, elles n'échapperont pas à toutes sortes d'atteintes à leur sexualité (viols, tortures à caractère sexuel, prostitution forcée). Ces éléments font donc de ces films un exemple-type du cinéma d'exploitation.

Le « torture porn » ne connaît pas seulement un courant nord-américain mais aussi asiatique et européen, les blockbusters produits par de grands groupes cinématographiques voisinant aussi avec quantité de petites productions indépendantes, souvent d'ailleurs bien plus choquantes. Généralement, ces films sont toutefois non ouvertement pornographiques

  1. « Torture porn se porte bien, merci », sur www.voir.ca, (consulté le )
  2. David Edelstein, « Now Playing at Your Local Multiplex : Torture Porn », sur nymag.com, New York Magazine, (consulté le ).

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